Natân André Chouraqui: L’écriture des Ecritures.
André Chouraqui. é stato uno dei principali traduttori del circolo biblico e uno dei migliori specialisti in esegesi biblica e in tutte le discipline riguardanti le Scritture sacre alle religioni monoteiste. Autore di un vastissimo numero di opere di saggistica, poesia e traduzione (da menzionare quella in francese della Bibbia ebraica, del Nuovo Testamento e del Corano) è morto a Gerusalemme il 9 luglio 2007.
“La joie de ma vie, je le promets, ne cessera jamais de m’habiter, de siècle en siècle, fût-ce dans ma tombe.
Sa source ? L’inextinguible passion d’amour qui n’a cessé de m’animer, Et pour nourrir cette passion d’amour, j’ai eu le privilège unique d’avoir le regard ouvert sur l’univers entier et d’épouser ses splendeurs, ses ciels, ses terres, ses mers, ses fleuves, ses hommes et ses femmes, tous, toutes, ses langues, ses cultures et ce fleuve de feu où je n’ai cessé de m’immerger, buisson ardent qui brûlait sans se consumer, aux échos infinies, en moi, de la Tora, des Evangiles, du Coran et de maints autres chants…
Une tombe, c’est un nom, deux dates et souvent une épitaphe. Si j’avais à rédiger la mienne, elle n’aurait que trois mots :
Natân André Chouraqui
(1917 – )
MORT DE JOIE”
Extraits du Prologue à L’amour fort comme la mort
Il 4 Agosto 2010, alle ore 18,45, in ricordo di André Chouraqui, alla Sala Congressi dell’Hotel Mirella, verrà presentato un estratto del film di Emmanuel Chouraqui “L’écriture des Ecritures”.
Merci à Tonalestate qui m'a donné la chance de connaître André Chouraqui.
Cet homme d'un coeur vif au service d'une action patiente, celle de la Paix; avec la calme, mais la calme de la mer et non celui du lac, qui croyait dans l'amour, non pas cet amour exclusif des uns qui donne liberté de haïr les autres; cet amour qui s'arrête aux frontières.
André Chouraqui disait qu'avait rencontré en Tonalestate une famille inattendue et lorsque on lui demandait l'honneur de parler à Tonalestate en le prévenant de la présence des partisans d'autres "factions", il répondait avec tendresse que l'humanité de la quelle il rêvait n'était pas une humanité dans l'abstrait mais composée des hommes et femmes concrets apportant leurs histoires personnelles.
Il disait qu'il fallait être comme les olives, qui renoncent à la beauté des ses propres couleurs pour donner l'huile.
Un souvenire trés personel et intime: dans l'appréhension et la crainte de ne pas manquer de respect à son hauteur humaine, je questionnais des proches et des gens de son entourage ou journalistes et professeurs qui lui étions familiers, sur les sujets que il ne fallait pas aborder, de quel côté de la "questionne Palestinienne" son jugement se plaçait, quels étions les sujets à eviter.
J'ai eu de trés sages reponses et conseils.
Toutefois, un jour dans la voiture vers le Col du Tonale, le Professeur Chouraqui m'a répondu lui même, en dépassant tous les discours de partialité: "Il y a des personnes qui souffrent, et nous avons à assumer une part de fardeau de doleur qui pèse sur ces personnes; n'importe où".
Un après-midi nous étions avec lui et le professeur Anwar Abu Eisheh, éminent professeur et militant associatif actif à Hébron, également invité par Tonalestate. Nous nous promenions sur ces chemins de montagne que le Professeur Chouraqui aimait beaucoup (et nous n'avons pas l'impression qu'il était sur un fauteuil roulant; son épouse lui mettait aussi des ailes).
Et nous étions un peu intimidés par la situation: deux hommes avec deux grandes souffrances…
Et puis nous nous somme assis sur une plaine herbeuse et le Professeur Chouraqui a chanté en hébreu. A sa voix s'était toute de suite jointe celle du professeur Abu Eisheh.
La chanson disait: "Voici,qu'il est agréable, qu'il est doux pour des frères de demeurer ensemble!"