Rassegna stampa: Foi et raison indissociablement liées et nécessaires, par Dalil Boubakeur
da Zenit | 14 agosto 2017
Une conférence de « Tonalestate » dans L’Osservatore Romano (Télécharger en pdf)
Foi et Raison sont indissociablement liées et nécessaires pour comprendre un univers dont les clés ne sont pas données d’avance pour décrypter l’Homme », a affirmé le recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, lors de son intervention à la 18ème édition de l’université d’été Tonalestate consacrée au thème de la raison et intitulée « Le barbare », qui s’est conclue le 10 août 2017.
Une rencontre à laquelle ont participé notamment le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, l’ancien grand rabbin de Florence, Joseph Levi, dont L’Osservatore Romano a publié les interventions en italien, et Jean Tonglet, de ATD-Quart Monde.
L’Osservatore Romano en italien du 10 août 2017 a publié des extraits de la conférence de Dalil Boubakeur.
Le recteur de la mosquée parisienne a tout d’abord rappelé les origines historiques du nom de barbare et le sens de cette appellation à différentes peuplades dans l’antiquité pour en tirer cette conséquence:« De tous temps les barbares sont les exclus et les ennemis de l’humanité.»
« Une civilisation a la même fragilité qu’une vie », a poursuivi Dalil Boubakeur. « Combien est actuelle aujourd’hui la réflexion du Barbare. Désormais, le risque ne concerne plus seulement une civilisation, mais l’existence de l’humanité tout entière. »
Il fait notamment observer, à propos du terrorisme, que « l’esprit dévié refusant la lumière de la Raison est caractéristique de la Barbarie qui nous plonge dans l’absurde, le non-sens et l’absence de la grâce salvatrice du monde ».
Et le recteur de la Grande mosquée de conclure : « Allons-nous enfin nous unir, allons-nous utiliser les voies de l’esprit et du cœur pour nous rendre maîtres des machines, allons-nous cesser de succomber aux normes du temps présent : mondialisation, nomadisation, norme sociale, bienséance bourgeoise ou prolétaire ? »